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"Pas trop Dré dzin le pintu"

Roche du Guet 2009 : la stratégie du "ça passe ou ça casse"

17 Septembre 2009 , Rédigé par patchapp Publié dans #marche en montagne

             17H30 dans les vignes de Montmélian, une fine pluie commence à tomber, tous les sommets sont bouchés. Dans 45' le coup d'envoie de la 10iem Roche du Guet sera donné.
Je m'éloigne du parking du Départ, les voitures commencent à affluer mais je dois m'échauffer consciencieusement pour ne pas risquer "d'explosion en plein vole". C'est ma 6iem participation et je sais que les 15 premières minutes sont impitoyables, avec pleins de changements de rythme. Si la mise sur orbite est mauvaise le reste sera galère ...
               A 18H15 la pluie s'est calmée et nous sommes 48 ( record égalé malgré le mauvais temps) à se presser sur la ligne de départ. N'ayant pas de repère, (manqué Chamechaude) j'adopte une stratégie du "ça passe ou ça casse". Si au bout de 15' ça casse je mets le clignotant pour monter avec Jac et Poto qui ont prévu de faire course commune sur la base d'une heure. Finalement après 15' de course je me sent pas trop mal, dans un virage caractéristique je passe sur des bases de 48'/49'. Chic ! le moral est bon, et je suis bien calé à l'arrière d'un petit groupe qui semble monter régulièrement. Je me concentre sur ma respiration et ma technique (poussée de bâton complète type ski de fond alternatif).
Las !, dans cette longue partie pourtant très régulièrement je suis à la peine ... argue !!! ... peu à peu le groupe s'éloigne avec mes illusions : mal de dos, respiration hachée, la fin du parcours sera dure. Heureusement quelques raccourcis bien négociés me permettent de récupérer quelques coureurs égarés ça et là par de mauvais choix. La petite descente me permet de me refaire et je relance la machine de plus belle au sein d'un petit peloton. Arrivé au col, un coup d'oeil au chrono me démoralise. Je jette mes dernières forces dans la bagarre mais perd quand même 2 places. La crête finale sur le rocher est très glissante. Ça y est je suis au sommet en 52' 15 !!!
          Le souffle coupé un peu déçu, je profite quand même de la vue magnifique : le soleil filtre à présent au travers des brumes. Le panorama à 360° avec cette lumière est (lui aussi) à couper le souffle.Quelques échanges depuis le sommet et il faut penser à redescendre. La descente est longue mais on en profite pour "papoter" avec les collègues. Arrivés aux voitures où les bières nous attendent, il fait déjà nuit. Le reste de la soirée se fait en douceur jusqu'au restaurant avec quelques anciens de la Roche histoire de prolonger la magie de cette épreuve.


les fidéles de chez  fidéles de la Roche.
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J
<br /> bravos les schneider !!<br /> <br /> <br />
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