3 SMAC : quand ce n'est pas le jour ...
Franck : "merde j'ai crevé !" ..."pas grave j'ai
une chambre de rechange lui-dis-je". Pendant ce temps Alex file dans la descente sourd à mon appel. Manque de bol ma chambre à air (pourtant neuve) est déjà percée. Il ne me reste
plus qu'a redescendre 2 km puis remonter avec Alex et sa chambre de rechange. Ce coup du sort met définitivement un frein à notre (ambitieux) projet de faire les 3 sommets majeurs de
Chambéry dans une seule journée sans aucune aide motorisée.
Pourtant dés 6h30 dans les rues de Chambéry tout commence bien. Le
froid (12°) et la bise bien tenace, n’ont pas entamé notre détermination. D’ailleurs la météo laisse prévoir le meilleur ...
La partie vélo passant par St Andrée lance
parfaitement les hostilités. Au loin Belledone nous apparait enneigé mais le sommet du Granier dégagé. A l'abri forestier (840m) nous gravissons un talus important pour planquer les
vélos. Le mauvais temps nous rattrape dans le début de la partie pédestre, avant de franchir le Pas de la Porte. Malgré une petite accalmie c'est sous une neige fondue
transperçante que nous atteignons la Croix sommitale. Pas question de rester ici plus longtemps.
Plus loin la descente en sens inverse est acrobatique : sous la pluie qui redouble la sente se
transforme en ruisseau. Mais le pire est à venir. En effet au moment de reprendre les vélos pour amorcer la descente nous sommes frigorifiés. Heureusement la pluie a cessé et l’abri forestier
nous permet de nous changer au sec. Nos doigt sont engourdis par le froid et l'humidité, dans cette affaire nous perdons une bonne 1/ 2 heures sur notre timing déjà serré. Dans la plaine, c'est avec plaisir que nous pouvons
enfin pédaler afin de nous réchauffer. Avec Alex nous fonçons tête baissée, malheureusement derrière Franck ne suit pas. Après quelques hésitations nous repartons en sens inverse sur plusieurs
kilomètres. Franck avait crevé et avec ses mains gelées il avait du mal à réparer. Nous voila de nouveau retardé ...Malgré tout nous repartons de plus belle, direction le Nivolet. Le soleil
éclaire la face sud, cela nous donne de l'entrain.
La montée cycliste sur Lovetaz est appréciable, elle nous réchauffe et n'est pas trop raide. A Lovettaz, nous trouvons un proprio charitable qui peut garder nos vélos. Le début de la marche est laborieux, sauf pour Franck qui caracole en tête. La pluie fait sont retour ... argghh c'est démoralisant. Mais arrivés au village du Nivolet cela se calme de nouveau. Le moral repart à la hausse malgré la présence des patous. Les échelles en mode varappe nous attendent. Ce passage nous oblige à ralentir ce qui est appréciable. Du sommet nous pouvons observer la Dent du Chat, notre dernier objectif. On dirait qu'elle nous nargue ...
La descente ne semble interminable, la fatigue se fait ressentir. A Lovettaz au moment de retrouver les vélos nous faisons le plein d'eau à la fontaine. Le moral est de nouveau au beau fixe. Nous avons un peu moins d’ 1 heure de retard mais le coup reste jouable à condition de faire assez vite. Toute fois il ne faut pas négliger un ultime bon ravitaillement en solide. Mais dans la descente la fameuse crevaison nous démoralise complètement en nous faisant perdre du temps et des forces précieuses.
La montée cycliste sur Lovetaz est appréciable, elle nous réchauffe et n'est pas trop raide. A Lovettaz, nous trouvons un proprio charitable qui peut garder nos vélos. Le début de la marche est laborieux, sauf pour Franck qui caracole en tête. La pluie fait sont retour ... argghh c'est démoralisant. Mais arrivés au village du Nivolet cela se calme de nouveau. Le moral repart à la hausse malgré la présence des patous. Les échelles en mode varappe nous attendent. Ce passage nous oblige à ralentir ce qui est appréciable. Du sommet nous pouvons observer la Dent du Chat, notre dernier objectif. On dirait qu'elle nous nargue ...
La descente ne semble interminable, la fatigue se fait ressentir. A Lovettaz au moment de retrouver les vélos nous faisons le plein d'eau à la fontaine. Le moral est de nouveau au beau fixe. Nous avons un peu moins d’ 1 heure de retard mais le coup reste jouable à condition de faire assez vite. Toute fois il ne faut pas négliger un ultime bon ravitaillement en solide. Mais dans la descente la fameuse crevaison nous démoralise complètement en nous faisant perdre du temps et des forces précieuses.
Nous arrivons vers 17H00 à notre camp de base
pour manger. Pour Frank c’est trop tard, il a des obligations en fin de journée. Pour Alex et moi cela serait encore jouable. La Dent du Chat au loin nous apparait bien froide, de plus nous
finirions à la nuit les +1200m manquant. Las …nous préférons rester tous les 3 sur une bonne binouze. Malgré notre déception nous avons le sentiment
d'avoir passé une journée riche en émotions. Dans cette affaire il nous aura manqué 25% du taf (3200m de dénivelé réalisé sur les 4400m prévus).
6h30 départ
Tout avait pourtant bien démarré. Putain de Granier : souvent dans la grisaille celui là
neige fondu au granier
abri providentiel avant de remonter sur nos vélos
Pour le reste pas de photo : dans l'histoire j'ai flingué le GPS et l'Appareil num
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