Tri de La Féclaz : la compétition vécue de l'intérieur ...
9H05 Plateau sud de la Féclaz : Nous sommes 150 coureurs à attendre le départ du 1er Triathlon des neiges de la Féclaz.
Des 3 disciplines proposées nous commençons par un trail de 6 km, c’est l’épreuve que je redoute le plus. Pour ce trail je dois essayer de conserver mes forces et surtout préserver mon dos qui redoute tout particulièrement cet exercice. D’entré je me place dans le ventre mou du peloton, de toute façon mieux je ne pourrais pas. La piste se défonce rapidement car elle n’a pas suffisamment été tassée les jours précédents. Cela promet pour le vtt qui empreinte finalement exactement la même trace. Après 3 km plutôt descendant nous attaquons la longue remonté. Je me concentre sur ma foulée et sur le terrain chaotique. Plus les pas sont courts et moins cela enfonce, cela me va bien. Les Yaktrax (chaînes des chaussures) ne me sont pas d’une grande utilité. J’arrive dans l’air de change pour récupérerer mon VTT après 34 mm de course, je suis aux environ de la 60 iem place, j’ai limité la casse.
Changement de chaussure, ajustement du casque (les arbitres veillent) et me voilà sorti rapidement de la zone vtt en main. Je compte bien récupérerer un max de place, le vtt c’est mon truc et la reco de la veille me donne confiance. Au bout de 100m nous sommes déjà tous en train de pousser les vélos … argh la piste est défoncée ! C’était à prévoir mais pas à ce point. Malgré tout je grignote quelques places. Les descentes sont scabreuses nous allons plus vite à pied. Heureusement dans la partie montante la piste devient plus roulante et je peux faire une grosse partie sur le vélo ce qui me permet de grignoter quelques place (39 iem temps de vtt).
Je troc les chaussures de vtt pour celle de fond. Avant de m’élancer en ski je vide ma gourde restée sur le vélo. Dès les 1ers mètres de ski je sens que les jambes sont difficiles à lever. Dans la 1er descente, en voulant ravitailler je me mets une petit gaufre … mince moi qui voulait revenir rapidement sur le petit peloton devant moi. Bien faire glisser, souffler … voilà je remets les choses dans l’ordre et ça paye. Dans la longue descente jusqu'à Plaimpalais je remonte 5 coureurs. Pour la montée longue de 2 km je ne m’affole pas. Je passe devant l’arrivée mais il reste encore 4 km, derrière je sens Brigitte (la belle-sœur) qui me talonne. Elle coure en équipe féminine, elles sont d’ailleurs en tête. Dans l’ultime descente je profite d’un bon lièvre mais il reste encore quelques petite bosses avant l’arrivée … je sens les crampes me titiller dans les jambes. Brigitte me double 500 mètres avant l’arrivé, en essayant de la suivre je suis pris de terribles crampes dans les 2 jambes … aie aie !. Les 200 derniers mètres sont un calvaire … mais il ne dure que 200m, ouf ...c'est fini.
J’ai réalisé le 28iem temps de ski et cela me place à la 40iem place scratch sur 115 individuels. Pas trop mal, difficile de faire mieux. Pour gagner des places il faudrait partir dans le bon train en course à pied. Mais de cela je n’en suis pas capable, ou plutôt cela me demanderait un investissement colossal. … peu rentable. Dans un premier temps je préfère me ravitailler à grand coup de rouge chaud. Je le mérite bien non ?